Forum « thèmes sanitaires et sociaux » – Article 1 novembre 2018


OK pas OK !


 

Un titre accrocheur pour aborder un sujet d’actualité à savoir la notion du consentement  sexuel des jeunes dans un contexte où les pouvoirs publics s’engagent à lutter contre toutes les formes de violence et de harcèlement.

Une campagne d’information et de prévention est lancée depuis peu pour informer et sensibiliser les jeunes lors des rapports sexuels.

 

Que sait-on de la sexualité des jeunes ?

L’âge moyen de la découverte de la sexualité en France  est stable depuis plus de 10 ans :

  • 17,6 ans pour les filles
  • 17 ans pour les garçons

Le premier rapport est le plus souvent souhaité pour la grande majorité des jeunes adultes de moins de 30 ans.

Mais des violences sexuelles sont de plus en plus déclarées par les femmes.

Ainsi une enquête de Santé Publique réalisée en 2016 montre qu’environ 20 % des femmes et 5% des hommes déclarent avoir déjà été confrontés à des tentatives ou à des rapports forcés.

Ce qui peut faire écho à la campagne #metoo et aux révélations récentes à l’échelle internationale de femmes et d’hommes victimes de violences sexuelles.

La première expérience de ces violences survient le plus souvent avant 18 ans, dans 48% des cas pour les femmes et 60% pour les hommes.

Chez les mineurs, 8% des jeunes femmes ont déjà été confrontées à des rapports forcés ou à des tentatives de rapport forcés contre 1% des jeunes hommes. L’écart entre les chiffres est du au fait que peu de mineurs osent se confier.

Ce sont des données alarmantes qui prouvent que la découverte de la sexualité peut être liée à la violence, situation qui entraîne des conséquences non seulement sur la santé mais sur le devenir des jeunes.

 

Qu’est ce que le consentement ?

Cette question est difficile à aborder. En effet consentir veut dire « oui » ou cela n’est il pas suffisant ? Peut-on consentir sans le vouloir ? Consentir suppose aussi de faire face à des rapports de pouvoir où le consentement n’est plus libre.

Enfin, consentir c’est exprimer ce que l’on a envie de faire et s’assurer que l’autre peut l’entendre et saura en tenir compte. Des éléments parfois difficiles à vérifier et qui amènent certains jeunes à subir plutôt que consentir.

Les normes sociales interférent aussi dans la mesure où consentir suppose parfois de faire comme les autres pour ne pas se différencier, constat fait chez les ados qui ainsi espèrent de ne pas faire l’objet de discriminations relayées sur les réseaux sociaux. L’absence de consentement ou un consentement forcé aboutit au viol…

 

Une campagne de prévention

Les pouvoirs publics ont lancé une campagne d’information et de prévention à destination des jeunes avec des outils vidéos adaptés au public visé. Le titre est celui de cet article « OK pas OK ».

Je poste sur cette page le flyer de cette campagne pour initier la discussion sur le forum dans les prochains jours.

l

 

A très vite !

Blog 1 novembre proposé par Catherine Guilbert Lava